Méguilat Esther en aspect parchemin en rouleau.
House plastique.
Détails
. Dimensions : 21 cm
. Matière : Papier
Explications relatives à Pourim
L'histoire de Pourim est raconté dans le livre d'Esther : un descendant d'Amalek, Aman, nourrissait une haine violente contre un juif, Mordékhay, qui n'avait pas accepté de se prosterner devant lui. Le ministre Aman ne peut se contenter de se venger d'un seul juif et propose au roi Assuérus de lui acheter l'ensemble des juifs de son vaste royaume perse comprenant cent-vingt-sept provinces. Le roi Assérus (-486 -464), héritier d'immenses richesses de par les plus vastes conquêtes qu'aient connus l'Antiquité dans cette région, n'a plus de « désir à désirer » ; il met gratuitement le sort des Juifs entre les mains de son ministre qui décide de les exécuter dans toutes les provinces le 13 Adar, leurs biens étant promis à tous ceux qui participeraient au massacre. Le jour du 13 Adar a été fixé par tirage au sort, d'où le nom de Pourim. Auparavant le ministre Aman, qui avait poussé Assuérus à faire assassiner la première reine, celle-ci ayant refusé de paraître devant les hommes au cours d'un festin, avait aussi organisé une vaste présentation de belles jeunes filles parmi lesquelles le roi avait pu puiser et choisir la nouvelle reine. Le ministre avait donc un pouvoir sur le roi qui s'étendait jusqu'à son environnement intime. Mais il ne s'était pas aperçu que la nouvelle reine, dont le rôle était des plus réduits dans la vie politique du royaume, était juive. C'est pourtant la reine Esther qui dénonça le complot d'Aman sur les conseils de son cousin Mordékhay. Après avoir jeûné, d'où le jeune d'Esther du 13 Adar, elle osa, contrairement à l'étiquette, se présenter au roi au cours d'un festin de vin, et lui dévoila, en présence de son ministre, la vraie personnalité de celui-ci.
D'autres décrets permirent alors aux juifs de Suse et des divers provinces d'organiser leur propre défense.
Le miracle de Pourim consiste dans le triomphe du bon sens sur des personnages haineux comme Aman ou inconsistants comme le roi, par l'intermédiaire d'une reine, choisie pour sa seule beauté, et qui n'avait pas à intervenir dans les affaires du royaume. c'est au cours de festins de vin qu'on adopta des décisions folles, et c'est au cours d'un semblable festin que la vérité triompha.
Source : Livre « Le jour dans le Judaïsme » de Moïse Sibony